Mercredi 17 mai, de 18h à 20h,  Stéphane Douady (CNRS, Université Paris Diderot) donnera une conférence grand public à l’IHP, amphi Hermite. L’entrée est gratuite, après inscription en ligne.
Résumé : Les plantes ont a première vue des formes trop variées et complexes. Mais justement, elle peuvent présenter des formes fractales parfaites, bien plus mathématiquement pures (et simples) que les cours de la bourse ou les côtes de l’Esterel. Et cela peut s’expliquer par leur algorithme même de croissance. Elles s’amusent aussi à présenter des arrangements de feuilles ou fleurs, avec des nombres de spirales qui sont exactement des nombres de Fibonacci. Comment l’expliquer ? Encore une fois, en regardant comment les plantes poussent, on voit qu’elles sont contraintes de suivre des règles d’addition qui mènent directement à Fibonacci. Enfin, la forme des feuilles a l’air irrégulière et très variable. Pourtant, elles peuvent aussi souvent être seulement construites avec des règles géométriques simples comme les ribambelles de papier. Bref ces exemples nous montrent qu’au lieu de regarder les plantes comme des compagnons bien immobiles et décoratifs (ou nourrissants), nous pourrions les regarder un peu mieux et nous en inspirer.